Un bon backlink, c’est plus qu’un simple lien

Obtenir des backlinks est inévitable pour donner davantage de visibilité à son site web. Mais croire que tous ont le même poids est une erreur qui coûte cher en SEO. Certains boostent votre visibilité et renforcent votre autorité. D’autres, en revanche, peuvent freiner votre progression, voire vous pénaliser. Alors, comment différencier un bon backlink d’un mauvais ? Voici les critères qui font la différence.

Un backlink pertinent vient d’un site qui traite d’un sujet proche du vôtre. Google valorise les liens contextuels, intégrés dans un contenu en rapport avec votre activité. Un lien depuis un site spécialisé dans votre domaine aura bien plus d’impact qu’un lien obtenu sur un site généraliste sans rapport.

💡 Expérience personnelle : J’ai déjà vu des entreprises payer des backlinks sur des sites d’annuaires généralistes, pensant que plus de liens était synonyme de meilleur SEO. Résultat : aucun effet sur leur positionnement. En revanche, un client dans le secteur de la nutrition a obtenu un unique lien sur un blog spécialisé sur sa thématique… et a constaté une nette progression sur Google.

✅ Bon exemple : Un site e-commerce de produits bio qui obtient un lien depuis un blog spécialisé en nutrition.

❌ Mauvais exemple : Ce même site qui obtient un lien depuis un annuaire de plombiers.

Un lien en dofollow transmet de l’autorité à votre site, tandis qu’un nofollow ne le fait pas (mais peut toujours amener du trafic). Une stratégie efficace mixe les deux, mais les dofollow restent la cible principale pour un impact SEO.

💡 Expérience personnelle : Lors d’un audit, j’ai remarqué qu’un site avait des centaines de backlinks, mais 90% étaient en nofollow. Le propriétaire se plaignait d’un manque de résultats. En analysant la provenance des liens, on a constaté qu’ils venaient tous de forums et de commentaires de blogs… donc sans aucun impact SEO.

✅ Bon exemple : Un backlink en dofollow depuis un média reconnu.

❌ Mauvais exemple : Un profil rempli de nofollow qui n’apporte aucun jus SEO.

L’autorité d’un site ne se résume pas à un DR élevé sur Ahrefs ou à un Trust Flow flatteur sur Majestic. Beaucoup de sites gonflent artificiellement ces scores en vendant des liens en masse. Résultat : un jus SEO dilué et un effet quasi nul. À l’inverse, un site avec un DR faible mais une vraie crédibilité dans son secteur, peu de liens sortants et un historique propre peut envoyer un signal bien plus puissant.

💡 Expérience personnelle : Un client dans le domaine médical voulait des backlinks sur des sites à fort DR. Il a payé cher des liens sur des sites généralistes boostés artificiellement… et aucun impact. En revanche, un backlink naturel depuis un site d’experts médicaux lui a permis de grimper directement sur sa requête phare.

✅ Bon exemple : Un site ultra-expert qui ne fait presque jamais de liens externes et qui cite votre contenu pour sa valeur ajoutée.

❌ Mauvais exemple : Un site avec un DR élevé qui balance des liens à tout-va vers des sites sans aucun rapport.

Tous les backlinks d’une page ne se valent pas. Un lien intégré dans le cœur du contenu, entouré de texte pertinent, pèse bien plus qu’un lien planqué en footer ou en sidebar.

💡 Expérience personnelle : J’ai vu un client acheter un backlink sur un site de presse… pour se retrouver dans une liste de partenaires en footer. Google n’a jamais vraiment pris ce lien en compte, et le trafic généré était quasi nul.

✅ Bon exemple : Un backlink naturel inséré dans un paragraphe engageant.

❌ Mauvais exemple : Un lien perdu dans une liste de partenaires en bas de page.

Le netlinking efficace repose sur des liens qualitatifs, naturels et variés. Et souvenez-vous : en SEO, un bon backlink, c’est comme un bon café. Mal choisi, il ne sert à rien. Mal filtré, il peut même vous donner des sueurs froides. 🔥

Un backlink sur une page que Google n’indexe pas, c’est comme un panneau publicitaire dans un tunnel sans éclairage. Aucun intérêt.

💡 Expérience personnelle : J’ai déjà analysé des backlinks pointant vers des pages qui n’étaient même pas indexées sur Google. Résultat : aucun effet SEO. L’entreprise payait pour des liens qui, techniquement, n’existaient pas aux yeux des moteurs de recherche.

✅ Bon exemple : Une page qui génère du trafic et qui se positionne sur des mots-clés pertinents.

❌ Mauvais exemple : Une page fantôme, inaccessible à Google, qui ne transmet aucune valeur.

Une surconcentration de liens issus d’un même site ou avec des ancres identiques envoie un signal suspect à Google. La diversité est essentielle.

💡 Expérience personnelle : Un site que j’ai audité avait plus de 60% de ses backlinks provenant d’un même réseau de blogs privés. En l’espace de quelques mois, son trafic a chuté. Google avait détecté le schéma artificiel et appliqué un filtre algorithmique.

✅ Bon exemple : Un profil de liens varié avec des blogs, médias, forums et annuaires triés sur le volet.

❌ Mauvais exemple : 50 backlinks issus du même réseau opaque, avec toujours la même ancre sur-optimisée.

Acheter des liens peut sembler être une solution rapide, mais certaines plateformes vous placent sur des sites dont vous ne maîtrisez ni la qualité, ni l’historique. Résultat ? Votre lien peut atterrir sur un domaine expiré recyclé pour vendre du lien en masse, entouré de sites douteux (casino, voyance…).

💡 Expérience personnelle : J’ai déjà testé plusieurs plateformes pour voir ce qu’elles proposaient. Certaines permettaient de choisir le site, d’autres imposaient des placements sans possibilité de validation. J’ai vu des sites se retrouver à côté de contenus douteux, ce qui peut sérieusement entacher leur crédibilité.

✅ Bon réflexe : Toujours examiner le site avant d’acheter un lien et privilégier les éditeurs transparents.

❌ Erreur courante : Acheter un lien sans regarder où il sera publié et se retrouver avec un backlink toxique.